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<td class="large"><strong>Peintre de la réalité fantastique.</strong><br>
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Depuis 1969 J-F Deluol a entrepris de peindre sur le thème de la réalité fantastique des apparitions d’OVNI, une série de toiles dont une partie a été exposée à Strasbourg en 1976 sous le titre « Mythe et Réalité des extra-terrestres ». Parallèlement, il poursuit une réflexion écrite sur ce sujet particulièrement fantastique qui l’amène à des hypothèses recoupant celles de nombreuses personnes s’intéressant passionnément à ce débat fabuleux sur la nature et l’origine possible du phénomène. A cet égard, J-F Deluol n’écarte pas les hypothèses les plus contradictoires en apparence : rêve éveillé, délire passager, création et constitution d’un mythe moderne (cf. JUNG), projection matérialisée de l’inconscient, univers parallèle, programme de reconnaissance d’origine extérieure à la terre, surveillance du « laboratoire » que serait alors celle-ci, contrôle du degré d’évolution de la planète afin qu’il n’y ait pas rupture d’équilibre de l’ordre cosmique etc...<br>
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<strong>J-F Deluol est convaincu que le phénomène nécessite une approche contradictoire et globale.<br>
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Les incidences philosophiques, plus précisément métaphysiques, de la question autorisant l’utilisation d’un langage symbolique de caractère « réaliste » : l’évolution de ce langage s’oriente actuellement vers le retour à l’univers de la bande dessinée – et ce, bien qu’il ne s’agisse pas à proprement parler d’un compromis B-D / peinture. En effet, la « charge » poétique primale, authentiquement naïve de certaines bandes dessinées d’autrefois consacrées à la science-fiction à jamais inscrites dans nos mémoires, devrait pouvoir être « intégrée » d’une façon ou d’une autre sans qu’il y ait confusion cependant. De toute façon J-F Deluol tente d’exprimer, au moyen du langage qu’il estime le mieux adapté au sujet traité, ce qu’il pense être comme le disait le regretté James Mac Donald « le plus grand problème scientifique de notre temps ». La conception qu’il a de ce sujet, pour lui éminemment cohérent, mérite d’être retranscrite avec les instruments que lui-même estime appropriés : ceux-ci doivent exprimer au mieux l’expression LA PLUS AUTHENTIQUE possible non seulement de l’inconscient personnel mais également de l’inconscient collectif c’est à dire du MYTHE.<br>
<br>( "3001, fin d'odyssée" - 1980 - 390x97 cm )</td>
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